Un Vendredi à Jérusalem, comme si vous y étiez !
Texte rédigé par quelques ados, pour un journal d'aumônerie...
Vendredi dernier, une foule considérable s'était massée le long de la route de Golgotha: trois condamnés devaient être crucifiés ce jour là. Parmi les trois hommes que l'on avait condamnés se trouvait Jésus de Nazareth, qui avait été arrêté la veille au Jardin des Oliviers. C'est Ponce Pilate, le procurateur romain qui, sous la pression des hauts dignitaires juifs, a condamné cet homme pour avoir blasphémé en se proclamant Roi des Juifs.
Des milliers de personnes attendaient impatiemment le passage des condamnés. Certains étaient arrivés depuis 10 heures alors que l'on avait annoncé la mise à mort pour midi. Beaucoup étaient venus par curiosité, comme poussé par une force invisible qui promettait un spectacle unique à ceux qui seraient là. Beaucoup de personnes étaient présentes à Jérusalem à l'occasion de la Pâque et se sont trouvées sur le bord de la route par hasard. Les gens s'agitaient parce que beaucoup savaient que Jésus avait été condamné injustement, qu'il payait là les crimes de Barrabas mais aussi ceux de tout un peuple.
On entendit tout à coup un cri qui déchira le bruit des murmures de la foule: c'était Jésus qui, sous le poids d'une lourde croix, venait de s'effondrer sur le chemin. On réquisitionna un homme, un paysan du nom de Simon qui arrivait de la ville de Cyrène, pour soulager le condamné. Les soldats avaient peur que, ne pouvant plus porter lui-même sa croix, ils soient obligés de le traîner jusqu'au sommet de la colline.
Le Nazaréen avançait péniblement sur cette route escarpée et tortueuse; On avait l'impression que les gens qui l'entouraient, parfois hostiles, mais souvent compatissants à la souffrance de cet homme qui avait fait tant de bien, lui donnaient davantage de force pour arriver au but, pour atteindre le bout du chemin...
Après près de 40 minutes d'efforts, arrivés au sommet du Golgotha, Jésus et les deux larrons se laissèrent mettre en croix. c'est tout juste si on entendit Jésus gémir quand les clous perforèrent ses mains et ses pieds. Il était à bout de force mais il restait digne et conscient.
Des femmes, dont la mère de Jésus, étaient là... La douleur se lisait sur leur visage mais elles se tenaient debout, comme pour accompagner les souffrances de Jésus crucifié.
Dès lors, le ciel se couvrit, comme pour annoncer le deuil de ces femmes. Le tonnerre grondait mais la pluie ne vint pas. Les orages sont plutôt rares dans notre région mais celui-là a tellement surpris par l'intensité des grondements que certains se sont demandés si le Ciel ne venait pas condamner l'exécution dont a été victime le fils du charpentier de Nazareth, l'homme qui savait s'opposer au mal et rendre la dignité à ceux qui n'en avaient plus...
Cynthia F. et Catherine L.
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