Une société sans Dieu s’engage dans une culture de mort

Pourquoi est-ce plus facile d’obtenir un jour de congé pour aller aux obsèques de son grand-père, plutôt que d’obtenir ce jour de repos pour participer au baptême de son filleul ? Pourquoi est-ce plus facile de décider le jour et l’heure de sa mort, en fonction de mon état physique ou moral, plutôt que de chercher le sens de ma vie, de mes joies et de mes souffrances ?

Pourquoi est-ce plus facile de considérer l’enfant à naître comme un déchet sans importance, plutôt que d’accompagner les femmes en détresse et les accompagner afin que la vie ait priorité ?

Quand on donne plus de poids, plus de place, et d’audience à ce qui promeut la mort, la mort de l’homme, la mort des valeurs de vie qu’il porte en lui, la mort de la planète sacrifiée sur l’autel du profit, la mort de la société garante du Bien commun au profit d’intérêts particuliers qui vont gangrener la société toute entière, alors, l’humanité se condamne à l’auto-destruction.

Parce que longtemps, les croyants ont donné, ou donnent encore l’image d’un Dieu qui est ennemi de l’homme, l’être humain, dans sa sagesse naturelle veut se défendre contre ce Dieu là !

Le Dieu de Jésus-Christ n’a jamais été l’ennemi de l’homme, de son bonheur, de sa liberté. L’Evangile est un message d’amour, un message de vie ! Découvrir le vrai Dieu, loin de toutes les caricatures et les déformations, nous engage sur un chemin de vie désirable et souhaitable. La foi remet toujours l’homme au cœur, spécialement le plus petit, le plus fragile. La négation de Dieu, nous le voyons désormais clairement dans bien des domaines, se traduit par la négation de la dignité humaine.